En 1906, Jean Galmot, célèbre journaliste parisien, débarque en Guyane où il fait vite fortune. D’abord avec l’or puis avec les distilleries de rhum et son commerce de bois de rose. Très vite, il est redouté de tous les colons installés depuis longtemps car il partage tout avec ses associés guyanais, d’anciens bagnards et esclaves. Le maire noir de Cayenne et le gouverneur blanc lui proposent, espérant ainsi mieux le manipuler, de se présenter comme député. Très populaire, il est élu mais il effraie ses ennemis par la libération qu’il promet aux Guyanais et clame partout. Pour se débarrasser de lui, on le fait accuser en 1921 d’avoir profité de la guerre et de l’épidémie de grippe espagnole., Aventurier dans l’âme, Jean Galmot va jusqu’au bout de ses projets… Ancien journaliste dreyfusard, Jean Galmot débarque en Guyane en mars 1906 avec le titre de propriété d’une mine d’or. Il rachète une plantation de canne à sucre afin de produire du rhum, faisant fi de l’hostilité des autres planteurs, prêts à tout pour préserver leurs intérêts. Mais le gouverneur Georges Picard lui refuse l’autorisation d’acheter des navires afin de commercialiser l’alcool. Galmot décide alors de s’adresser au ministre du commerce à Paris, lequel lui accorde une quarantaine de bateaux qui pourront également transporter l’or, fort utile en cette veille de guerre. Galmot devient très populaire auprès du peuple noir et, assisté par Iqui, son fidèle associé, il devient l’élu du peuple guyanais. Mais bien vite, il fait l’objet d’un complot fomenté par des notables, des hommes d’affaires et des racistes…, Tantôt chercheur d’or, tantôt producteur de rhum ou tantôt député, Jean Galmot a toute sa vie cultivé ses différences. Christophe Malavoy l’incarne dans ce film d’Alain Maline, un passionné de la Guyane. Ayant littéralement trouvé le bon filon, Jean Galmot investit sa fortune dans une plantation de canne à sucre. Véritable or liquide, son rhum est l’objet de nombreuses turpitudes à cause des concurrents qui ne l’estiment guère. Ainsi, quand il demande au gouverneur de la Guyane l’autorisation d’acheter des bateaux pour exporter sa production, il se rend compte qu’il s’adresse à un politicien corrompu, à la botte de ses ennemis. Ne trouvant d’autres solutions que d’aller en métropole pour surpasser cet obstacle, il obtient enfin ce qu’il veut. Mais le gouvernement français compte bien utiliser ces bateaux pour faire transiter l’or guyanais, indispensable alors à la veille d’un conflit majeur. Entre trahisons, malversations et calomnies, Jean Galmot obstiné, poursuit sa route, toujours en cultivant son goût pour le progrès et la différence., Refusant de s’enrichir par l’exploitation du travail des autres, Jean Galmot partage les bénéfices de sa mine avec ses ouvriers, bagnards ou esclaves. Il devient ainsi un personnage puissant et populaire. Mais, parce que son exemple pourrait faire tâche d’huile dans les autres colonies, il finit par apparaître comme un dangereux gêneur et comme l’homme qu’il faut à tout prix abattre. Trois ans après ‘Cayenne Palace’ avec Richard Berry et Jean Yanne, Alain Maline retourne en Guyane et s’intéresse à la destinée d’un personnage qui défraya la chronique dans les années 20. Canal jimmy vous offre la version longue tournée pour la télévision., Portrait du célèbre homme d’affaires et homme politique Jean Galmot qui, dès son arrivée en Guyane en 1906, s’est positionné en faveur de la libération des guyanais., Lorsqu’en 1906 Jean Galmot, ancien journaliste dreyfusard, pose le pied pour la première fois en Guyane, il ne découvre que le monde inhumain du bagne. Mais, l’aventurier pâle et fiévreux, cédant comme tant d’autres au mirage de l’or, se laisse séduire par les fleuves, les forêts et les habitants de cet ”enfer vert”. Grâce à l’aide des indigènes, il reprend une exploitation et fait fortune., Année 1906. Désespéré par le comportement de sa femme, qui s’est cloîtrée avec son enfant malade, le journaliste Jean Galmot part pour la Guyane avec en poche le titre de propriété d’une mine d’or. Mais, à son arrivée, le courtier Antoine Charas lui apprend que le filon est épuisé. Refusant de croire à la nouvelle, il réunit une équipe d’exclus, noirs et blancs, de la société coloniale, et entreprend d’exploiter sa concession. A force d’obstination et de souffrances, il finit par faire fortune et s’attire bientôt l’hostilité des autres Blancs en partageant ses gains avec ses associés guyanais., Ancien journaliste, dreyfusard, Jean Galmot débarque en Guyane en 1906 avec le titre de propriété d’une mine d’or. Grâce à l’aide des indigènes, il reprend l’exploitation et fait fortune. Mal vu par les autres Blancs parce qu’il partage tout avec ses associés guyanais, il achète pourtant une plantation afin de produire du rhum, encourant ainsi l’hostilité des autres planteurs, prêts à tout pour préserver leurs intérêts…, ” Je suis Jean Galmot de Monpazier ! “, s’exclame le journaliste dreyfusard qui vient d’arriver en Guyane muni d’un titre de propriété : celui d’une mine d’or que l’on suppose épuisée. Mais, grâce à son énergie et à son obstination, le talentueux entrepreneur finit par voir ses efforts récompensés et ceux de ses ouvriers dont il rémunère dignement le travail. Ses affaires prospèrent, notamment dans le bois de rose et le rhum, mais, toujours soucieux de justice, il respecte le droit du travail, prend pour associés d’anciens bagnards ou esclaves guyanais et devient ” papa Galmot “. Poussé par le peuple, il se présente aux élections et est élu député de Cayenne en 1918. Il combat contre les inégalités et le racisme du monde politique pour défendre les droits des Guyanais. Il devient alors gênant pour ses rivaux en affaires et en politique et s’attire la haine des notables blancs qui n’auront de cesse de provoquer sa chute. En 1921, il est accusé d’avoir profité de la guerre et de l’épidémie de grippe espagnole pour stocker son rhum afin de le revendre ensuite à prix d’or. Disculpé, il est pourtant bientôt emprisonné pour une dette de 23 millions de francs. Ses relations avec l’homme d’affaires douteux Alexandre Stavisky lui seront également néfastes. Condamné à neuf mois de détention en France, il revient ruiné en Guyane où le peuple continue de le soutenir. Il se présente aux nouvelles élections législatives, mais ses adversaires mettent tout en oeuvre pour qu’il soit vaincu. C’est sans compter sur le soutien et la révolte des Guyanais qui réclament une nouvelle élection. Réélu, il devient désormais trop dangereux pour ses ennemis qui décident de s’en débarrasser… L’écrivain Blaise Cendrars, qui a rencontré Jean Galmot, fit de lui le héros de son roman Rhum, publié en 1930.