À l’âge de 12 ans, Andrew Carnegie (18351919), né dans une famille d’immigrants écossais sans le sou, est embauché aux chemins de fer de Pennsylvanie, la compagnie de Tom Scott. L’homme d’affaires se prend d’affection pour ce garçon intelligent et ambitieux, qu’il fait vite grimper dans la hiérarchie. Promu directeur de la compagnie à 24 ans, Andrew Carnegie supervise avec Tom Scott l’expansion des lignes ferroviaires vers l’ouest du pays. Pour parvenir à cet objectif, la construction d’un pont métallique au-dessus du fleuve Mississippi s’avère nécessaire., À l’âge de 12 ans, Andrew Carnegie (1835_1919), né dans une famille d’immigrants écossais sans le sou, est embauché aux chemins de fer de Pennsylvanie, la compagnie de Tom Scott. L’homme d’affaires se prend d’affection pour ce garçon intelligent et ambitieux, qu’il fait vite grimper dans la hiérarchie. Promu directeur de la compagnie à 24 ans, Andrew Carnegie supervise avec Tom Scott l’expansion des lignes ferroviaires vers l’ouest du pays. Pour parvenir à cet objectif, la construction d’un pont métallique au-dessus du fleuve Mississippi s’avère nécessaire. Or, vers 1860, un pont sur quatre s’effondre et personne n’a construit un ouvrage d’art de ce type d’une longueur de plus d’un kilomètre. Visionnaire, Andrew Carnegie comprend qu’il faut utiliser de l’acier, métal plus rare et plus cher, mais beaucoup plus résistant. C’est ainsi que l’industriel lance aux États-Unis le procédé Bessemer, permettant de fabriquer de l’acier rapidement, au sein de l’Union Iron Mills, l’aciérie qu’il crée en 1868. Achevé en 1874, au bout de quatre ans au cours desquels Andrew Carnegie frôle la ruine et doit faire appel à d’autres investisseurs, le pont dessiné par l’architecte James Buchanan Eads rencontre un grand succès. Pour l’inauguration, Andrew Carnegie a l’idée géniale d’organiser une parade qui traverse le pont avec un éléphant en tête. À l’époque, une croyance veut qu’un éléphant ne s’engage que sur une structure stable. Le public est donc rassuré sur la solidité de l’ouvrage et les nouveaux clients, des compagnies ferroviaires désireuses d’acheter des rails en acier plus solides que ceux en fer, affluent. Avec l’aide de Tom Scott, son mentor, l’industriel réunit les fonds nécessaires pour accroître sa production à 225 tonnes d’acier et amasse une immense fortune. En 1892, malgré la dépression économique et la crise du chemin de fer qui touchent le pays, les affaires d’Andrew Carnegie se portent très bien. Car, avant la crise, l’industriel a eu le génie de se tourner vers un nouveau marché porteur, la construction d’immeubles dont la structure et les poutres sont en acier, participant à la modernisation des États-Unis. Sa fortune ne lui suffit pas. Il veut devenir encore plus riche que le magnat du pétrole, John D. Rockefeller, qui a précipité dans la tombe Tom Scott, en l, À 24 ans seulement, Andrew Carnegie prend le contrôle de la société des chemins de fer de Pennsylvanie pour laquelle il travaille depuis l’âge de 12 ans. Il fera fortune en construisant des voies ferrées, des ponts et des immeubles à travers le pays.